Orange
County, Californie, 1983. Deux
potes de lycée vont s’en le vouloir
créer le plus célèbre groupe
de Punk Rock Californien de ces 20 dernières
années. L’un, Bryan Keith Holland,
jeune et brillant élève de 17 ans et
l’autre Gregory Mickael Kriesel,
élève de 18 ans membre avec Bryan de
l’équipe de Cross County du
lycée de Garden Grove. Les deux potes sont
issus de familles typiques américaine mais
tous deux savent déjà qu’ils
veulent éviter le schéma typique du
rêve américain. « On avait la
pression, on devait bien bosser, être bons en
sport, se marier avec une pom pom girl et avoir 2,6
enfants dans une jolie maison. » dit Greg
à ce sujet. C’est en écoutant
des vieilles compiles des fanzines de Punk Rock de
l’époque (Maximum Rock’n Roll et
Flipside) appartenant à son grand
frère que Bryan commença à s’intéresser
à ce genre de musique. Mais Greg lui n’appréciera
qu’un petit peu plus tard. La passion du Punk
commençant à les animer de plus en
plus, les deux potes se rendirent à un
concert de Social Distortion. En
sortant, pour Bryan la suite devenait
évidente, l’idée de monter un
groupe s’imposait. Ce dernier se mit à
la vielle batterie qui agonisait dans son garage et
Greg quand à lui investit dans une basse et
un amplis bon marché. Ils firent leurs
premiers duos foireux dans le garage de Greg. Mais
la batterie ne convient pas tout à fait
à Bryan, il se mit ensuite à la
guitare et l’année d’après,
leurs trois accords en mémoire, ils
étaient tous les deux capables de faire
partie d’un groupe de Punk. Ils
trouvèrent ensuite un autre guitariste dans
leurs équipe de Cross County, Doug Thompson,
et un batteur, Jim Benton. Au fil des semaines, le
groupe prends forme à travers des reprises
et des petites compos qui ne resteront pas dans les
anales. Le groupe se baptise Manic Subsidal. Benton
et Thompson ne trouve pas leurs compte dans ce
groupe et décide de partir. Bryan fait appel
à James Lilja, un vieux pote à lui,
pour exercer le rôle de batteur dans le
groupe. Il ne manquait plus qu’un second
guitariste. Bryan ne cherche pas longtemps, la
réponse était devant ses yeux :
« Nous étions occupés à
cultiver ce qu'ils appellent 'les bonnes
manières d'étudier' et nous avons
remarqué Kevin Wesserman (guitariste du
groupe Punk du coin Clowns Of The Death) qui
nettoyait nos saletés. Mais nous savions
qu'il était musicien. Alors on l'a
volé." Manic Subsidal était de retour
! Les choses devenaient sérieuses. Ils
composèrent beaucoup de chansons et durant l’été,
ils firent la tournée des bars du coin.
Début 85, le groupe commence à avoir
une certain réputation et il ne faut plus
trop déconner. Trouvant le nom Manic
Subsidal pourris, ils optèrent pour
différents noms comme Spatula Horizons, War
Bubbles, et Lotions. C ‘est Lilja qui
trouvera le nom définitif. C’est
en référence à un film d’horreur
bon marché avec Vincent Price, The Offspring
: They Were Born To Kill ( La progéniture,
Ils sont nés pour tuer) Il proposa cette
idée au groupe qui optera milieu 85 à
se baptiser définitivement The Offspring.
Musicalement, le groupe compose une dizaine de
chansons mais la moitié ne durera pas. 1986,
la vie suit sont cours, le groupe veut aller un peu
plus loin et créer un Black Label (mini
label pirate) pour s’auto-produire. Les fonds
sont surtout constitués d’économies
des membres du groupe, recettes de concerts et dons
fait par la famille ou les amis des membres. Ce
label prit le nom de Black Label Record. Milieu 86,
avec les fonds collectés depuis 6 mois, le
groupe décide de produire une
première démo sur un support vynil.
Ils louent un studio et enregistrent deux titres.
Par soucis d’économie, ils
réalisèrent la pochette à la
main avec un photo montage et une pale photocopie
du logo du film The Offspring. La démo s’appelle
donc pour des raisons économiques «
They Were Born To Kill ».En 87, ils envoient
le vynil aux labels indés de Californie et n’obtiendront
bien sur aucune réponse. Ils vendent le
reste de exemplaires produits et avec l’argent
retente une nouvelle fois l’expérience
en enregistrant une nouvelle démo mais sur
cassette cette fois. Ils l’envoient aux
maisons de disc et cette fois recoivent une
réponse d’un distributeur : Cargo
Records. Ils signent un contrat pour financer l’enregistrement
de deux titres et la distribution de 1000 disques.
Les 4 californiens optent pour le même studio
que celui où ils avaient enregistrer They
Were Born To Kill, et pour le même format
vynil, mais cette fois ci avec un producteur, Jim
Dotson. Seulement le contrat qu’ils avaient
signés ne comprenait pas la fabrication. C’est
repartit pour un week end découpage collage
mais cette fois ci avec de beaux dessins
financés par Cargo. Les 1000 exemplaires
sont finalement distribués dans les petits
magasins de disques spécialisés et ne
mettront pas moins de deux ans et demi pour s’écouler. Mais
pour les Offspring, c’est déjà
un premier succès. Le groupe marche pas mal
et tourne dans les états unis. A cette
époque, ils ont comme surnoms, B. Holland
(Bryan ne supportant pas son vari nom), Child
C-2017 (Kevin ayant été
adopté, ce numéro corresponds
à son immatriculation lorsqu’il
était à l’orphelinat), Greggor
( tout simplement la contraction de Gregory), James
Frederick Lilja ( le seul à assumer son vari
nom). Mais ce dernier délaisse de plus en
plus le groupe. En particulier le soir d’un
show très important à Las Vegas
où il a fait faut bond au groupe. Le groupe
n’a eu que très peu de temps avant de
lui trouver un remplaçant mais c’est
la copine de Kevin qui va leurs présenter
sont demi frère, un certain Ron Welty, qui
est batteur depuis ces 8 ans. Seul hic, il n’a
que 16 ans. Sa mère a meme fait signer un
papier à Bryan stipulant qu’il ne sera
pas blessé lors du concert. Pas de chance,
il est revenu avec le bras cassé. C’est
en 88 que Lilja quitte définitivement le
groupe. Après une longue hésitation
de Bryan vis à vis de son age, Ron est
finalement accepté dans le groupe. C’est
à cette période que les groupe fut
contacté par Nemesis Record, un label Punk
indépendant lié à Cargo, pour
produire un LP. Le groupe signe sans
hésitation le contrat qui les lie au
célèbre producteur des TSOL (entre
autres) Thom Wilson. Le groupe bosse pendant six
mois sur cette album éponyme qui sortira en
novembre 1989 à 3000 exemplaires. C’est
un premier succès pour le groupe. Les
membres changent de pseudos, B. Holland devient
Keith Holland (son deuxième prénom),
Child C-2017 se transforme en Noodles ( Nouilles en
anglais, surnom par lequel était
appelé Kevin par Thom Wilson), Greggor quand
à lui devient Greg K. (surnom qu’il ne
quittera jamais comme Noodles) et enfin Ron Welty
gardera son vrai nom (décidément ces
batteurs sont fiers leurs noms). Le LP se vends pas
mal pour le statut du groupe à l’époque
mais est détesté par les critiques
(Georges Wally en particulier cf. Americana Home
Video). Le groupe fini sa tournée estivale
en septembre 90. Et ne s’arrentent pas en si
bon chemin, car ils enregistrent deux titres de
démos qui seront envoyés a
différentes maisons de disques. Ils se font
contacter par le célèbre fanzine Punk
Flipside qui sont intéressé par
« Take It Like A Man », un des deux
titres enregistrés dans la démo, pour
qu’il figure dans la compilation « The
Big One ». L’autre titre est
gardé par le groupe pour figurer sur leurs
prochain EP Baghdad, qui sortira en même
temps que la compile au début 91. C’est
lors de l’enregistrement en studio de «
Take It Like A Man » qu’ils vont faire
la rencontre qui va changer leurs vie. En effet le
propriétaire du studio n’est autre que
l’ex guitariste du groupe Bad Religion et
fondateur d’Epitaph le plus grand label Punk
Rock Indé, Brett Gurwitz. Nos quatre
californiens vont en profiter pour lui faire part
de leurs dernières démo
enregistrée entre temps. Mais en ce temps
la, Nirvana cartonne sur les ondes et ramène
ainsi le Punk Rock au goût du jour. Gurwitz
signe donc avec le groupe pour sortir leurs
prochain album et sur cd siouplait. Ils l’enregistrent
donc en studio et l’album sort le 16 octobre
92, toujours produit par Thom Wilson. Il fait un
petit carton grâce au bouche à oreille
et à la pub fait par les NoFX (le groupe
Punk à l’époque n°1 d’Epitaph).
La tournée américaine se passe bien
mais le groupe n’est pas toujours très
apprécié des amateurs de Punk. Mais
il trouve l’appui de certaines radios
américaines qui diffusent le titre «
Kick Him When He’s Down » envoyé
par Epitaph. Les 30 000 exemplaires
fabriqués se vendent si vite qu’il
faut en re pressé 20 000 de plus pour
satisfaire les demandes. Bryan change cette fois
définitivement son surnom pour cette album
en un magistral Dexter. 1993, la tournée
prends fin, la vie suit sont cours pour les membres
du groupe. Dexter a eu son doctorat de
microbiologie, Noodles continue à nettoyer
les chiottes de son ancien lycée, Greg quand
à lui a obtenu un doctorat en finances
internationales et enfin Ron a eu son diplôme
d’électricien. Le groupe enregistre
une nouvelle démo qui plait beaucoup
à Gurewitz qui met le paquet, clip, single,
tournée mondial, etc... Smash
sort donc le 8 avril 94 encore et toujours produit
par Thom Wilson. Mais drôle de
coïncidence, le 8 avril disparaît Kurt
Cobain, le charismatique chanteur de Nirvana. Le
premier single « Come Out And Play » est
repéré par la célèbre
radio américaine Kroq et par MTV. Le clip
passe en boucle alors que Noodles était
encore balayeur au lycée. Ils partent donc
en tournée mondiale en Juillet 94 et font la
connaissance de Chris Higgins, un roadie qui aidait
le groupe pour les accordements de grattes,
empêcher les gens de trop squatter la
scène (la bonne époque), etc&
Chris va plus tard jouer un rôle essentiel
pour le groupe mais à cette époque,
il ne se contentera que du «
DIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEE » de « So
Alone ». La tournée se termine en
Août 95, et en rentrant, ils s’aperçoivent
de l ‘explosion médiatique qu’ils
représentent. Les 3 singles ont
cartonnés dans les charts, les majors se
ruent sur Epitaph pour signer le groupe. C’est
d’ailleurs à partir de ce moment que
les ennuis vont commencer& Dexter
va monter avec Greg un label Punk indé,
Nitro Records. Qui va ressortir le premier album
éponyme des Offs et quelques compilations,
mais ce n’est qu’à l’arrivée
d’AFI sur le label, qu’ils vont
commencer à prendre de l’ampleur.
Pendant ce temps la démo du nouvel album est
prête. Mais Gurwitz veut absolument les faire
signer à une major. Le groupe refuse tous
les rendez vous pris par Gurwitz et veulent
absolument rester à Epitaph. Brett leurs
renouvelle leurs contrats de 5 albums et rajoutent
une dizaine de closes selon lesquels le groupe
devra figurer sur toutes les compiles qui vont
être éditée par Epitaph et Ron
n’aura plus le droit de jouer dans son
deuxième groupe les Spinning Fish. Le groupe
refuse catégoriquement, une semaine plus
tard, le groupe était signé chez
Columbia Record. Les
budgets du prochain album sont donc
conséquents, guests, clip avec gros budgets,
tournée mondiale bien sur, et tout le topos.
L’enregistrement se passe sous la direction
de leurs nouveaux producteur, Dave Jerden,
producteur, entre autres bien sur des Red Hot Chili
Peppers. Le premier single déboule sous les
ondes le 20 janvier 97 et fait l’effet d’un
pétard mouillé, la promos est
énorme mais les ventes ne démarrent
pas terrible, les fans pures et dures prendraient
ils le changement de maison de disque comme une
trahison? Pas tant que ca car la tournée
cartonne. L’album Ixnay On The Hombre sor
donc le 7 février. Higgins,
repéré durant la dernière
tournée prends un peu plus d’ampleur
pour cette tournée car il assure de plus en
plus de backing vocales. La tournée s’achève
donc après une longue année et demi
de concerts, en mai 98. Résultat des
courses, 3 millions d’exemplaires vendus dans
le monde, ce qui est considéré par
Sony comme un échec commercial. Notre
progéniture préférée va
donc bosser sur leurs prochain album et vont
prendre une tournure « commerciale
». En
effet, à peine l’album finis, le
premier single Pretty Fly sort déjà
dans les bacs fin 98 avec un clip digne du dernier
Mariah Carey et cartonne déjà chez
les 15/25 ans. Les pubs font un décompte
quotidien de la date de sortie du dernier album
Americana, toujours produit par Dave Jerden, et les
fans craignent le pire. L’album
déboule donc le 17 novembre 98 et finalement
il n’est pas si mal que ca, mais on voit tout
de suite qu’ils ont perdus leurs pêches
et que deux ou trois chansons sont faites pour
gagner des pépètes. Mais passons,
Higgins a donc pour la première fois bosser
sur l’album studio et va prendre de plus en
plus d’importance en live car il a droit
à ses percussions personnalisées, sa
guitare pour aider Noodles pendant Kids Aren’t
Alright, et son petit micro pour les « Ans It
Feels,You Gotta keep’em, un, dos, Tres, For A
White Guy, etc& L’album cartonne, la
tournée bat son plein, les Offspring
participent même au plus grand show de Rock
de cette année, Woodstock 99, le groupe fait
même une home video en 99 qui portera le
même nom que l’album Americana. L’album
lui, grâce à 4 single qui ont chacun
pas mal cartonnés à part She’s
Got Issues, se vends à 15 millions d’exemplaires.
La tournée prends fin en juin 2000 et
fidèle à leurs pêches, le
groupe enchainent sur un nouvel album. Dexter
profite de son nouveau studio NRG pour y
enregistrer la démo. L’album
sera cette fois produit par Brendan O’Brian
(Limp Bizkit, KoRn, etc&). Le groupe enregistre
aussi en 2000, des BO des films qui seront
produites par Butch Vig le célèbre
batteur de Garbage et le producteur de Nirvana et
des Smashing Pumpkins. Ils vont faire des reprises
des groupes AFI (pas de gros problèmes sur
les droits d’auteurs lol) et Agent Orange,
vieux groupe Punk des années 70/80.
Après cette expérience
mémorable, les Offspring, bossent sur le
nouvel, album et sur la prochaine home video. Celle
ci sortira fin 99 aux usa (et beaucoup plus tard en
France,lol!!!!). A peine l’album, Conspiracy
Of One terminé le groupe veut foutre l’album
en entier promotion sur Napster (qu’ils ont
longuement défendu l’année
passée) et sur leur site officiel. Sony
refuse, en lot de compensation, le groupe aura
droit de mettre le premier single en
téléchargement gratuit sur le site
www.offspring.com. Mais le groupe va plus loin et
propose un tirage au sort parmis tous les gens qui
l’ont téléchargés et
celui qui gagnera remportera 1 million de dollars
venant de la poche du groupe. Bon
coup de pub pour Conspiracy Of One qui sortira le
14 novembre 2000. La tournée est gigantesque
et la saga Chris Higgins ne s’arrête
pas la parce que lors de cette tournée, il
à le droit à son propre « Box
» dans le premier décors du groupe. A
noter également que le nom THE OFFSPRING a
été inventé par le batteur de
manic subsidal ( qui quitta le groupe plus
tard). J'ais
fait des recherches avant,mais OFFSPRING revenait
sur un livre sur le théatre datant de 1991,
puis j'apprends que quelqu'un vend sur Ebay.fr un
film nommé THE OFFSPRING, curieusement le
logo est le meme que le S/T et la premiere
démo est nommée "they were born to
kill", assez troublant vu que le film a comme sous
titre la meme phrase. Le film est un film d'horreur
à la maniere des contes de la crypte ( un
gars qui raconte des histoires) et sans doute que
ce batteur a vu ce film qui l'a marqué et
s'est dit que le nom irait bien au groupe. Le film
est de vincent price, donc j'ai essayé de
voir si je ne pouvais pas le trouver dans un
vidéo club ( why not?) mais il n'y
était pas. Ce film a un autre titre dont je
ne me souviens plus le nom. Ce vincent price est
né le 27mai 1911 et est mort le 25 octobre
1993, or dans sa filmograpie aucun film ne date de
cette epoque, il y a donc un autre vincent price
puisque celui qui est toujours vivant a joué
dans des films en 2000. Or en cherchant encore le
vincent price que l'on cite dans la vidéo
est bien celui qu est né en 1911, il
était un grand maître des film
d'épouvante parait-il, ce film n'est pas
dans sa filmo. Je sais juste qu'il y a joué,
les preuves sont là de toutes
facons.
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